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06/09/2012

Déclaration liminaire de FORCE OUVRIERE sur l'enquête du CHSCT portant sur les 12h de jour /12h de nuit au CH Mantes

Le syndicat FORCE OUVRIERE par courrier en date du 5 avril a demandé confirmation à Mr Caspard , Directeur du CH de Mantes la jolie , de la mise en place d’une procédure d’expertise portant sur les conséquences sur la santé des salariés, sur l’articulation vie privée/vie professionnelle et sur l’organisation du travail du passage en 12h00 de jour et 12h00 de nuit depuis le mois d’octobre sur le secteur mère enfants. Suite au CHSCT du 5 juillet, force est de constater que le Directeur préfère s’en remettre à une enquête des membres du CHSCT avec l’appui de la CGT et de la CFE CGC.

Le fait de ne faire cette enquête que par le biais d’un questionnaire nous paraît totalement insuffisant au regard des difficultés que vivent les personnels de nuit avec l’augmentation de leur amplitude de travail.

La littérature scientifique (Geiger et Trinkoff ;  Estryn, Behar ; Illmarinen, Tuomi et Kloars ; Borritz, Rugulies, Christensen et Al,…) montre bien les difficultés pour appréhender ces organisations, ainsi que le niveau de compétences scientifiques demandé pour expertiser l’état de santé des salariés dans les alternances jour/nuit ainsi que les amplitudes de travail anormales.

Sans restreindre le droit à organiser le service public hospitalier, le syndicat FO réfute toute compétences spécifique interne pour tenter de justifier l’aspect BENEFIQUE des 12h de nuit au CH Mantes (au regard des études déjà existantes).

Mr le Directeur assumera toutes ses responsabilités  au regard des obligations qui sont les siennes, de préserver la santé des salariés du CH Mantes.

syndicat FORCE OUVRIERE CH Mantes la jolie

04/09/2012

L école des délégués syndicaux

Cher(e) Camarade,

Cette année au sein de notre UD a été créée  « l’Ecole » que nous avons pu présenter à Jean-claude MAILLY, Secrétaire de notre Confédération lors de sa venue dans les Yvelines en mai dernier. D’ailleurs, celui-ci s’est félicité de cette heureuse initiative devant la centaine de militants présents ce soir là (cf article FO Hebdo du 31 mai 2012).

Celle-ci a été mise en place devant le constat que nous faisons régulièrement  au sein de notre UD.

Certains de nos camarades, délégués syndicaux parfois, éprouvent des difficultés  à rédiger un tract ou un simple courrier. Ils n’osent pas non plus s’exprimer oralement, par peur de devoir écrire ensuite, car tous, en revanche, savent que les  « paroles s’envolent et les écrits restent ».

L’Union Départementale se heurte donc à deux difficultés :

- Elle doit consacrer du temps pour aider ces camarades dans leurs démarches collectives,

- Elle doit réfléchir aux vecteurs de développement pour la syndicalisation, avec un moyen d’expression lecture/écriture faible chez certains d’entre nous.

 De plus quelle compréhension peut-on avoir d’un texte, d’un accord, si l’on a du mal à en déchiffrer auparavant les termes, voire les mots qu’il contient ? Pour ces raisons, cette « école » a été ouverte à l’Union Locale de Trappes avec l’aide de l’Union Départementale. Plusieurs de nos délégués syndicaux ont pris des cours d’apprentissage à la lecture, écriture ou analyse de texte (selon le niveau) dispensés par des camarades enseignants du SNUDI, et depuis le besoin s’est exprimé ailleurs. Ces délégués syndicaux sont unanimes pour constater la confiance en eux-mêmes qu’ils acquièrent et pas seulement face à leur hiérarchie. Ils deviennent ainsi plus autonomes face au patron pour gérer leurs problèmes collectifs, développer  leur revendication.

 Le but, pour nous, est donc atteint quant à ces camarades.

 

Je ne peux donc que remercier celles et ceux qui ont participé, et participeront encore à cette action, nos camarades du SNUDI en particulier, et leur lancer un appel pour élargir ce dispositif. En effet, à l’unanimité, le bureau de l’Union Départementale a décidé d’étendre cette initiative à l’ensemble du département. Nous perpétuons ainsi la véritable solidarité syndicale, celle des anciennes bourses du travail, celle où, avant de partager les moyens matériels et financiers, on partageait le savoir.

Dorénavant nos camarades qui ont bénéficié de ces mises à niveau ne suivent plus une ligne dictée par d’autres, sans osez la discuter si besoin est.

Cela ne donne-t-il pas un élan supplémentaire à notre campagne de syndicalisation en direction des TPE ?

Et n’est ce pas une première approche de la liberté ?

Reçois, Cher(e) Camarades, mes amitiés syndicalistes.

  

                                                                                      Le Secrétaire Général,

                                                                                      Dominique RUFFIE

30/08/2012

Les hospitaliers attendent du concret !

La Ministre des affaires sociales et de la santé a informé les organisations syndicales de la fonction publique hospitalière de l’installation prochaine d’une «mission pacte de confiance avec les personnels hospitaliers».

Préalablement à sa mise en place, Mme Touraine convie les fédérations syndicales à une réunion d’échange le mercredi 5 septembre 2012.

Déjà cet été, Mme Touraine indiquait sa volonté de lancer des concertations sur un «pacte de confiance» pour l’hôpital, qui examine notamment les conditions de travail, et l’évolution des carrières.

La Fédération FO l’a sollicitée le 23 août dernier par courrier, afin d’appréhender les contours et les conditions de cette concertation :

- Comment se déroulera-t-elle, entretiens bilatéraux et/ou réunions multilatérales ?

- Qui sera formellement concerté ?

- Quels thèmes seront abordés ?

- A-t-elle vocation à déboucher sur une négociation ?

- Quel est le calendrier ?

Par ailleurs, FO s’interroge sur ce que recouvre le terme de «pacte de confiance».

Force Ouvrière ne manquera pas de formuler toutes ces questions le 5 septembre prochain.

Mais au-delà de ces interrogations, FO réaffirme que la situation des établissements, et des personnels est excessivement dégradée. Elle nécessite des mesures concrètes, précises et ambitieuses qui ne sauraient s’inscrire dans une politique d’austérité.

A différentes reprises, Force Ouvrière a eu l’occasion d’exposer à la Ministre les difficultés auxquelles notre secteur d’activité (et notamment les établissements de la fonction publique hospitalière) est confronté. Nous lui avons formulé nos positions, revendications, et propositions concernant notamment :

- les personnels, leurs salaires, leurs carrières, leurs conditions de travail et d’exercice professionnel,

- les moyens, les effectifs, les qualifications, les budgets,

- le service public, l’offre publique de soins,

- la loi HPST et ses conséquences néfastes notamment pour l’hôpital public.

En outre, FO exprime sa ferme opposition aux recommandations formulées par l’IGAS (inspection générale des affaires sociales) et l’IGF (inspection générale des finances) dans un rapport commun. Ce dernier préconise 12,5 milliards d’économies sur les établissements de soins entre 2013 et 2017 en supprimant notamment 13000 postes par an dans les hôpitaux publics et 3500 dans les cliniques.

FO réaffirmera à la Ministre que le dialogue social, la concertation et la négociation doivent permettre la prise en compte des attentes, revendications et propositions que notre organisation porte au nom des personnels.

Le secrétariat fédéral.

Paris, le 29 août 2012.