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17/02/2011

Tract janvier/fevrier 2011

Vous trouverez dans la rubrique Tract 2011 à la lettre B-

une information sur le temps de travail et les congés annuels

04/01/2011

JEAN-MARIE BELLOT NOUS A QUITTÉS

Jean-Marie Bellot s’est éteint le 27 décembre 2010 après avoir lutté pendant plus d’un an contre un cancer.

Infirmier psychiatrique, métier auquel il était toujours attaché, Jean-Marie a milité sur Poitiers au sein de la Fédération des Services publics et de Santé. Il est devenu Secrétaire général de la première fédération FO en 2002, et ce, jusqu’en 2008. Il fut membre de la commission exécutive confédérale.

Forte personnalité, Jean-Marie a marqué la fédération. Les militant(e)s l’aimaient et il le leur rendait bien. Ses interlocuteurs le respectaient.

Profondément républicain, viscéralement Force Ouvrière car épris de liberté, d’indépendance et de démocratie, Jean-Marie Bellot n’a eu de cesse de défendre l’hôpital public et le service public en général. Il tempêtait et militait contre les «réformes» qui, comme la T2A, fragilisent l’hôpital public en faisant passer l’objectif comptable avant l’intérêt des patients. Aux groupements de coopérations sanitaires public-privé, il opposait par exemple les groupements et coopérations au sein du public. Lors de visites d’hôpitaux pendant la dernière campagne électorale, il était toujours fier de constater la conscience professionnelle des agents, des soignants, qui regrettaient de devoir faire passer la sécurité avant la qualité des soins, et des administratifs et techniciens, en proie eux aussi aux rigueurs budgétaires. Tant sur le plan syndical que professionnel, il se sera toujours battu également pour la formation, celle qui permet à la fois de se cultiver et d’acquérir le savoir nécessaire pour être efficace.

Militant connu et reconnu, Jean-Marie ne passait pas inaperçu. Y compris les militant(e)s qui n’étaient pas de sa fédération se souviendront notamment de ses interventions lors des congrès confédéraux. Le tribun à la stature imposante était aussi un tendre, toujours prêt à donner un coup de main à celui ou celle qui avait des difficultés. Déjà atteint par la ma-ladie depuis plusieurs mois, il avait tenu à participer à la manifestation nationale des hospitaliers FO le 30 mars dernier.

Il était fier des militant(e)s et les encourageait toujours à faire mieux, dans la syndicalisation et le développement. Et il donnait l’exemple.

Aujourd’hui nous pleurons un camarade, un militant, un ami, un grand bonhomme.

À son épouse Ghislaine, à ses enfants et petits-enfants, je présente, au nom du bureau confédéral, nos plus sincères condoléances.

Jean-Marie, nous ne t’oublierons pas parce que tu es inoubliable.

Jean-Claude Mailly, Secrétaire général de Force Ouvrière

11/12/2010

lettre de relance de la part de société de recouvrement concernant la cotisation à l'ordre infirmier

Il semblerait que plusieurs IDE aient reçu, par le biais d’une société de recouvrement, des mises en demeure de la part des ordres départementaux.

Pour toutes les personnes concernées voici quelques commentaires émanant d’un cabinet d’avocats.

Tout d’abord si vous n’étiez pas inscrit(e) l’année pour laquelle la cotisation est réclamée, ne tenez pas compte de cette lettre car une cotisation n’est due qu’à partir de l’année de réception de l’accusé de réception de l’inscription à l’ordre.

Qu’est ce qu’une société de recouvrement ?

Les sociétés dites de recouvrement sont en fait des sociétés commerciales dont le métier est de procéder à du recouvrement de masse.

Elles sont rémunérées par le créancier (donc l’ordre infirmier) et non pas par le débiteur (celui auquel est réclamé une somme d’argent : les infirmier(e)s)

Quelles sont leurs méthodes ?

Ces sociétés sont équipées de programmes informatiques automatisés qui procèdent à des relances périodiques en fonction d’alertes successives. Ainsi les programmes prévoient de lancer la première lettre, par exemple, à J+0, puis à J+15 et ainsi de suite.

Le ton menaçant employé va naturellement crescendo, au fur et à mesure des lettres de relance.

Leurs pratiques sont en marge de la légalité puisque destinées à intimider en jouant sur un sentiment de peur.

Parmi les moyens employés sont systématiquement mis en avant les frais majorés en cas de non paiement, afin de renforcer le sentiment de crainte et indiquer au débiteur (ou supposé tel) la voie à suivre présentée comme la plus économique pour lui : payer.

Ces lettres de mise en demeure doivent être adressées par lettre recommandée.

Les frais réclamés par les sociétés de recouvrement sont parfaitement illégaux et ne sont pas dus, sauf si un juge dit de « l’exécution » a été saisi ! Ceci supposerait que l’ordre infirmier engage une procédure devant le juge de l’exécution contre chaque infirmier(e) non à jour de sa cotisation ordinale, et démontre la mauvaise foi du débiteur.

Ces juges ne peuvent être saisi qu’en fonction du domicile professionnel de chaque personnel.

En cas de problème n’hésitez pas à nous faire appel.