04/01/2011
JEAN-MARIE BELLOT NOUS A QUITTÉS
Jean-Marie Bellot s’est éteint le 27 décembre 2010 après avoir lutté pendant plus d’un an contre un cancer.
Infirmier psychiatrique, métier auquel il était toujours attaché, Jean-Marie a milité sur Poitiers au sein de la Fédération des Services publics et de Santé. Il est devenu Secrétaire général de la première fédération FO en 2002, et ce, jusqu’en 2008. Il fut membre de la commission exécutive confédérale.
Forte personnalité, Jean-Marie a marqué la fédération. Les militant(e)s l’aimaient et il le leur rendait bien. Ses interlocuteurs le respectaient.
Profondément républicain, viscéralement Force Ouvrière car épris de liberté, d’indépendance et de démocratie, Jean-Marie Bellot n’a eu de cesse de défendre l’hôpital public et le service public en général. Il tempêtait et militait contre les «réformes» qui, comme la T2A, fragilisent l’hôpital public en faisant passer l’objectif comptable avant l’intérêt des patients. Aux groupements de coopérations sanitaires public-privé, il opposait par exemple les groupements et coopérations au sein du public. Lors de visites d’hôpitaux pendant la dernière campagne électorale, il était toujours fier de constater la conscience professionnelle des agents, des soignants, qui regrettaient de devoir faire passer la sécurité avant la qualité des soins, et des administratifs et techniciens, en proie eux aussi aux rigueurs budgétaires. Tant sur le plan syndical que professionnel, il se sera toujours battu également pour la formation, celle qui permet à la fois de se cultiver et d’acquérir le savoir nécessaire pour être efficace.
Militant connu et reconnu, Jean-Marie ne passait pas inaperçu. Y compris les militant(e)s qui n’étaient pas de sa fédération se souviendront notamment de ses interventions lors des congrès confédéraux. Le tribun à la stature imposante était aussi un tendre, toujours prêt à donner un coup de main à celui ou celle qui avait des difficultés. Déjà atteint par la ma-ladie depuis plusieurs mois, il avait tenu à participer à la manifestation nationale des hospitaliers FO le 30 mars dernier.
Il était fier des militant(e)s et les encourageait toujours à faire mieux, dans la syndicalisation et le développement. Et il donnait l’exemple.
Aujourd’hui nous pleurons un camarade, un militant, un ami, un grand bonhomme.
À son épouse Ghislaine, à ses enfants et petits-enfants, je présente, au nom du bureau confédéral, nos plus sincères condoléances.
Jean-Marie, nous ne t’oublierons pas parce que tu es inoubliable.
Jean-Claude Mailly, Secrétaire général de Force Ouvrière
Infirmier psychiatrique, métier auquel il était toujours attaché, Jean-Marie a milité sur Poitiers au sein de la Fédération des Services publics et de Santé. Il est devenu Secrétaire général de la première fédération FO en 2002, et ce, jusqu’en 2008. Il fut membre de la commission exécutive confédérale.
Forte personnalité, Jean-Marie a marqué la fédération. Les militant(e)s l’aimaient et il le leur rendait bien. Ses interlocuteurs le respectaient.
Profondément républicain, viscéralement Force Ouvrière car épris de liberté, d’indépendance et de démocratie, Jean-Marie Bellot n’a eu de cesse de défendre l’hôpital public et le service public en général. Il tempêtait et militait contre les «réformes» qui, comme la T2A, fragilisent l’hôpital public en faisant passer l’objectif comptable avant l’intérêt des patients. Aux groupements de coopérations sanitaires public-privé, il opposait par exemple les groupements et coopérations au sein du public. Lors de visites d’hôpitaux pendant la dernière campagne électorale, il était toujours fier de constater la conscience professionnelle des agents, des soignants, qui regrettaient de devoir faire passer la sécurité avant la qualité des soins, et des administratifs et techniciens, en proie eux aussi aux rigueurs budgétaires. Tant sur le plan syndical que professionnel, il se sera toujours battu également pour la formation, celle qui permet à la fois de se cultiver et d’acquérir le savoir nécessaire pour être efficace.
Militant connu et reconnu, Jean-Marie ne passait pas inaperçu. Y compris les militant(e)s qui n’étaient pas de sa fédération se souviendront notamment de ses interventions lors des congrès confédéraux. Le tribun à la stature imposante était aussi un tendre, toujours prêt à donner un coup de main à celui ou celle qui avait des difficultés. Déjà atteint par la ma-ladie depuis plusieurs mois, il avait tenu à participer à la manifestation nationale des hospitaliers FO le 30 mars dernier.
Il était fier des militant(e)s et les encourageait toujours à faire mieux, dans la syndicalisation et le développement. Et il donnait l’exemple.
Aujourd’hui nous pleurons un camarade, un militant, un ami, un grand bonhomme.
À son épouse Ghislaine, à ses enfants et petits-enfants, je présente, au nom du bureau confédéral, nos plus sincères condoléances.
Jean-Marie, nous ne t’oublierons pas parce que tu es inoubliable.
Jean-Claude Mailly, Secrétaire général de Force Ouvrière
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Commentaires
Médecin généraliste dans un hôpital psychiatrique d'Oran
je m'incline devant l'artiste de la bonne cause qu'il était et pas de frontière entre les grand Hommes pour continuer son œuvre.
Mes sincères condoléances les plus appropriés au non de ses compagnons de l'Hôpital psychiatrie d'Oran .Repose en paix frère.
Écrit par : Mohammedi | 04/01/2011
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